2019-2021 ![]() Après la Chine, l’infection par la COIVD-19 s’est étendue à travers le monde. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré, le 11 mars 2020, que l’éclosion de COVID-19 est devenue une pandémie. Les premiers cas d’infection par la COVID-19 ont été diagnostiqués au Québec à la fin du mois de février 2020 et il y a eu, par la suite, une progression importante du nombre de cas au cours des semaines suivantes. Le 13 mars 2020, l’état d’urgence sanitaire a été déclaré sur tout le territoire québécois. Cette mesure exceptionnelle octroie au gouvernement du Québec les pouvoirs nécessaires pour mettre en place l’ensemble des mesures visant à assurer la protection de la santé de la population. Le nombre de personnes infectées au Québec est de 490,294 le nombre de décès est de 11,642, au Canada ce nombre est de 1,906,306 infectées et de 30,063 décédées, modialement de nombre est plus de 275,000,000 infectées et plus de 5,360,000 décédées. |
1969-1969 (Grippe de Hong Kong) 2002-2003 (SRAS) 2009-2010 (H1N1) ![]() D’autres pandémies grippales apparaîtront par la suite : grippe de Hong Kong (1968-1969), SRAS (2002-2003) et H1N1 (2009-2010). Soulignons que les taux de décès parmi les personnes atteintes de ces dernières ne seront que de 0,2%, contrairement à la « grippe espagnole » dont le taux avoisine les 3%. |
1980 ![]() |
1918 ![]() Elle a été baptisée ainsi parce que l’Espagne, non concernée par le secret militaire, fut la première à en parler publiquement. Cette grippe se caractérise par de la fièvre et un affaiblissement des défenses immunitaires. La plupart des victimes de la grippe espagnole mouraient de surinfection bactérienne au bout d’une dizaine de jours après les premiers symptômes grippaux. Selon de récents travaux, la maladie serait née de la combinaison d’une souche humaine (H1), provenant de la grippe saisonnière H1N8, en circulation entre 1900 et 1917, et de gènes aviaires de type N1. De ce croisement aurait émergé une souche H1N1 entre 1917 et 1918, variante de celle qu’on a connue en 2009. |
1889 ![]() |
1854 ![]() |
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1832 ![]() L’épidémie de choléra de l’été 1832 à Québec Publié le août 25, 2010 par Vicky Lapointe Bureau de santé Québec, 8 juin 1832. Attendu qu’il a circulé divers bruits, qu’il était arrivé à la Grosse Isle un vaisseau dans lequel il y avait plusieurs personnes atteinte du Choléra asiatique. Avis public est par le présent donné, que le Commissaire de Santé s’étant transporté à la Grosse Isle, par l’ordre du Breau, rapporté, que le Brick Carrick, James Midson, maître, de Dubin, arriva au Lazaret le trois courant; Qu’il y avait à bord lors de son arrivée, cent trente-trois passagers, qui toutes [sic] ont été mises à terre, et sont dans l’Hôpital des Émigrés à la Grosse Ile; Que le vaisseau est maintenant à subir les procédés ordinaires de désinfection, et que lors du départ du Commissaire de Santé, le sept courant, il n’y avait pas un seul cas de Choléra Asiatique sur l’Isle. Par ordre du Bureau, T A Young, Secrétaire. Extrait du Canadien, 8 juin 183. La population pousse un soupir. De courte durée. Le choléra a fait son apparition. Qu’est-ce que le choléra? Selon le Larousse, le choléra, c’est une Maladie épidémique contagieuse produite par le vibrion cholérique, ou bacille virgule, et caractérisée par des selles très fréquentes, des vomissements, une soif intense, un amaigrissement rapide, des crampes douloureuses dans les membres, un abattement profond avec abaissement de la température, et pouvant se terminer par la mort. Que s’est-il passé? L’Amérique, c’est l’espoir d’une vie meilleure pour plusieurs immigrants, surtout Irlandais, qui fuient la misère. Mais avant d’atteindre le port de Québec, plusieurs périssent, suite aux piètres conditions de vie sur les navires. Saleté, mauvaise nourriture, promiscuité, tout ces facteurs sont propices à la maladie, qui mène à un épidémie. Une station de quarantaine est implantée à Grosse-Ile en février 1832 pour filtrer les immigrants et ainsi empêcher la propagation des maladies. Mais c’est peine perdue. L’épidémie tant redoutée fait des ravages à Québec dès le 8 juin 1832 et à Montréal deux jours plus tard. Il s’agit du choléra aussi appelé choléra asiatique et choléra morbus. A l’époque, on ne sait pas comment cette maladie se propage. On ne sait pas comment la soigner. Alors, les charlatans apparaissent, les médecins étalent leur science et chacun y va de son remède personnel. Le journal Le Canadien publie régulièrement des articles sur ces remèdes »miracles »: la saignée, les infusions de toute sortes, les bains de pieds à l’eau chaude, l’opium, le brandy, etc. Pendant l’épidémie, le Bureau de la Santé émet régulièrement des directives. On demande d’enterrer rapidement les cadavres (la journée même). De balayer les rues. De désinfecter les vêtements des morts avec de la chloride de chaux. De ne faire ni excès de boisson, ni excès de nourriture. Et le clergé avertit la population par les journaux que le jeûne n’est plus obligatoire. Le choléra fait aussi des victimes à Montréal et à la campagne. Les journaux publient des lettres de lecteurs relatant les ravages de la maladie. Des décomptes sont publiés régulièrement dans les journaux. Trop de gens meurent en si peu de temps, ce qui fait que les prêtres n’ont pas toujours le temps de prendre les informations nécessaires à la bonne tenue du registre des sépultures. Plusieurs victimes sont condamnées à mourir dans l’anonymat.. L’été 1832 à Québec a été meurtrier. Entre 1791 et 2753 personnes sont décédées (Réf. Histoire de Québec et sa région, tome 2, p.877). Et deux ans plus tard, ça recommence… |
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